Il se peut que votre assureur actuel ne soit plus à la hauteur de vos attentes. Heureusement qu’un assuré a tout à fait le droit de résilier son assurance habitation. Il suffit de bien suivre les conditions essentielles pour changer de contrat et de bénéficier des garanties meilleures qu’avant.
Résiliation de son contrat d’assurance habitation, quelle fréquence ?
Au cours de l’année, vous pouvez résilier son assurance habitation, si vous n’êtes pas du tout satisfait des offres proposées par votre assureur ou de ses services. Pour ce faire, vous n’aurez qu’à lui adresser une lettre recommandée. Attention, cette initiative ne doit pas être prise à n’importe quel moment. Elle est à effectuer au plus tard deux mois avant l’échéance. Pour déterminer cette date, vous pouvez vous référer à la date d’anniversaire de la souscription. Mais elle peut aussi indiquer une date signalée par l’établissement. Elle coïncide, dans la plupart des cas, au 31 décembre ou au 31 mars de l’année. Pour ces cas, la demande de résiliation doit se faire au plus tard respectivement le 1er octobre ou le 31 janvier.
La loi Hanon face à la résiliation d’assurance habitation
Le dispositif Hanon permet à un adhérent de résilier son assurance habitation à sa guise, et ce, à condition que le contrat ait été souscrit il y a au moins une année. Une fois la date anniversaire de la souscription dépassée, vous pouvez troquer votre ancien assureur par un autre plus avantageux à tout moment. Il faut, toutefois, noter que cette condition s’applique uniquement aux nouveaux contrats à compter du 1er janvier 2015. Quant à la souscription à une assurance avant cette date, l’assuré est dans l’obligation d’attendre une année avant la reconduction tacite suivante. Selon la loi Hanon, la demande de résiliation peut ne concerner que les propriétaires. Les locataires peuvent demander à leurs assureurs de prendre en charge le processus à leur place.
La résiliation du contrat habitation et la loi Châtel
L’assureur peut renouveler le contrat, sans demander l’accord de l’assuré. C’est dans cette optique que la loi Châtel intervient en faveur des locataires et propriétaires. Elle oblige la compagnie d’assurance à faire connaître aux adhérents leurs droits. Ces informations sont à mettre en relief dans un avis d’échéance annuel. Si ce document est adressé à l’assuré au moins une quinzaine de jours avant la date limite, il doit comporter des détails sur ladite échéance. L’assuré doit bénéficier d’un délai d’une vingtaine de jours, dans la mesure où il reçoit l’avis moins de 15 jours précédant cette date limite.